de
Hubert Mingarelli
Adaptation
et mise en scène:
Danièle
Rétif
Scénographie:
François Chanal
Création
lumière:
Patrice
de Saint-Jean
Création
musique:Florian Doidy
Réalisation
décors:Sylvain Provost
Photos: Jean-Marie
Rétif
Avec:Géraldine
Rétif et
Patrice
Lattanzi
Production:
cur
d'artichaut -
THEATRE
Partenaires:
DRAC Rhône Alpes, Rectorat de Lyon, Collège Jean Jaures,
Ville de Villeurbanne.
D'après
le texte "La Lumière Volée" edité
chez Gallimard jeunesse.
[documentation
en .pdf]
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Deux
enfants dans la guerre. Un hymne à la vie dans un univers tragique.
Une
écriture bouleversante de simplicité et de vérité.
Elie,
onze ans, est réfugié dans le cimetière du ghetto
de Varsovie. Il vit au jour le jour, installé contre la tombe de
Joseph Cytrin à qui il confie ses inquiétudes, ses découvertes.
1942.
La police allemande organise les premières rafles des juifs et
traque les jeunes "szmnuglers" sans lesquels le ghetto serait affamé.
Une nuit,
Elie est rejoint par l'un d'entre eux, Gad, un peu plus âgé
que lui, et qui lui inspire tout à la fois admiration et crainte.
Entre
les deux enfants, une amitié se noue peu à peu, le quotidien
s'organise avec le souci lancinant de se nourrir, d'échapper aux
Allemands, et de s'inventer des histoires pour vaincre la peur.
Combien
de temps, Elie et Gad pourront-ils survivre dans le monde clos de leurs
rêves?
cur
d'artichaut -
THEATRE s'est saisi de cette histoire bouleversante, avec la
volonté en la transposant sur une scène de mettre en évidence
sa dimension universelle :
les trésors
de la vie que sont la tendresse, l'imaginaire, la poésie, la force
de l'enfance, bafoués par la bêtise et la haine.
Une nouvelle
et belle occasion pour cur d'artichaut - THEATRE de s'interroger
avec les moyens du théâtre sur la façon "d'être
présents au monde"
Ce qui nous
a séduit dans ce roman dés sa parution chez Gallimard/Page
Blanche en 1993, c'est son écriture dépouillée qui,
évitant le pathétique, vise et touche à l'essentiel.
Décider
d'adapter ce roman et le mettre sur un plateau c'était prendre
quelques risques :
- Celui
de tomber dans l'illustration : ce que nous n'apprécions guère.
Nous nous sommes donné, là, à nouveau, un champ de
recherche sur les modes d'énonciations, de distanciations, sur
la stylisation du jeu, de la scénographie, afin de préserver
la puissance d'évocation
des situations.
- Celui de
proposer au public de collégiens, dont nous connaissons l'appétit
d'actions immédiates, un spectacle qui travaille beaucoup plus
sur les effets de l'action, sur ce qu'elle produit chez les personnages,
privilégiant le langage du récit, sollicitant l'imaginaire
et le pouvoir de réflexion des jeunes spectateurs. Ce que nous
nous sommes toujours évertués d'une création à
l'autre à mettre en uvre.
Danièle
Rétif
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